Batman City of Madness
Et si Gotham était encore plus pervertie qu’elle ne l’est déjà ?
Christian Ward prend un malin plaisir à pousser à l'extrême les vices d’une ville gangrénée par la violence dans un one-shot lovecraftien.
Tapie dans l’ombre, la Cour des Hiboux tire les ficelles d’une Gotham City qu’elle prétend protéger. Sous le contrôle de l’organisation, un portail mène à une Gotham “d’en bas”. Une copie déformée de la ville et de ses habitants, grouillante d’abominations et catalyseur de toutes les dépravations. Quand ce portail cède, une créature s’en échappe, prête à semer le tourment. Mais d’abord, il lui faut trouver son Robin.
Sombre et poisseux, Batman City of Madness plonge ses personnages dans une folie contagieuse. Il faut dire que l’univers de Batman se prête particulièrement bien au récit d’horreur cosmique ! Poussée à l'extrême face à la noirceur qui gagne la ville, la psyché des personnages (héros comme vilains) se brise littéralement.
Y-a-t-il encore quelque chose à sauver de Gotham ?
Dans une explosion de couleurs, le dessin de Ward donne vie à un récit psychédélique. Chaque planche fourmille de détails, fascine et intrigue. On en prend plein la vue !
Bref : on vous souhaite un bon voyage dans la Gotham d’en bas.